16/11/2017
Solitude volontaire
n
rpst d aujourdhui : https://www.youtube.com/watch?v=zaHXdG_jvJ8
" A vouloir vivre avec son temps, on meurt avec son époque" - Henri Beyle dit stendale
n L'actualité passe tellement vite de nos jours, si tu vas te chercher une bière au frigo tu rates une guerre!
Brève de comptoir
Voici un livre qui se propose de parler de la solitude en parlant de la société ; un livre qui précise ce que signifie le fait d’aimer être seul ; un livre qui s’adresse au voyageur qui est en nous et sollicite notre sens de la justice ; un livre, enfin, qui nous invite à repenser la solitude volontaire pour y voir d’abord, et avant tout, une expérience de liberté et un ressort critique.
On ne donne aucune recette de bonheur. On ne conseille pas non plus de choisir entre la contemplation et l’action, la sagesse et la politique.
Pour définir un bon usage de la solitude, on se demande plutôt : que fuyons-nous dans le voyage ? Que trouvons-nous dans la solitude ? Que veut dire être à soi ? La société nous suffit-elle ? Quel genre de citoyen est le solitaire ? Peut-on se rendre solidaire quand on est solitaire ? Pourquoi faut-il croire en la nature ?
https://www.facebook.com/flores.magon.5/posts/16977507169...
A la différence de la “servitude volontaire”, dont La Boétie identifiait en 1574 les pernicieux mécanismes à l’œuvre en chacun des hommes, la solitude volontaire invite à un usage pratique de la liberté et de la critique sociale. “Une expérience de la liberté et un ressort critique” : c’est l’hypothèse que fait le philosophe Olivier Remaud dans son essai Solitude volontaire, réflexion stimulante sur ce besoin de disparaître, souvent associé à un désir de retrait de la vie de la cité, alors même qu’il faudrait le comprendre comme un désir d’inclusion, de participation, simplement décalée, à la communauté humaine. Dans un retournement de la volonté même, la solitude s’oppose à la servitude en ce qu’elle cherche à se prémunir de ses effets cachés : être seul, c’est d’une certaine manière s’accrocher à l’idée de sa liberté.
“Se pourrait-il que la solitude volontaire soit une modalité de la vie en société ?”, se demande l’auteur. “Et que cette modalité de la vie en société soit aussi celle qui nous permette de jouir pleinement de la solitude ?” De bout en bout de sa réflexion, Olivier Remaud tire ce fil a priori paradoxal : nous pouvons à la fois vouloir couper avec l’ordre social et ne pas couper avec la présence insistante de la société. Comment lâcher la société et la rattraper quasiment dans un même élan ? En assumant la solitude comme un moment intense mais éphémère, comme la condition de possibilité d’un réinvestissement dans des pratiques collectives.

Afin d’étayer sa réflexion, l’auteur analyse l’œuvre célèbre d’Henry David Thoreau, Walden, dont on remarquera au passage qu’elle obsède depuis plusieurs années nos contemporains (les essais sur Thoreau se multiplient, comme un indice de la réactivation de sa légende). Comme si la pensée cosmique, quasi mystique et libertaire de Thoreau résonnait plus que jamais dans une époque travaillée par le motif de la fuite, de la remise en cause des logiques sociales rigides, d’une utopie écologique, d’un désir partagé de rejoindre une cabane dans les bois, loin du tumulte harassant du monde social.
Thoreau et la solitude, “une fiction utile”
Mais, ce qu’Olivier Remaud met parfaitement en lumière, c’est combien la pensée de Thoreau est plus ambivalente qu’on ne le dit souvent : le modèle que le philosophe américain du XIXe siècle défend est autant celui d’une vie déconnectée que celui d’une vie connectée. C’est dans cet entre-deux, plutôt que dans une opposition frontale entre deux modes de vie, que la puissance de sa pensée se déploie. Car s’il quitte en 1845 sa ville, Concord, pour s’installer dans une cabane perdue dans les bois, si l’écrivain est devenu le symbole de l’ascète, une sorte d’ermite légendaire, il ne faut pas oublier que la solitude de Thoreau relevait au fond d’une pure mise en scène.
“Il faut prendre au sérieux la feinte de Thoreau”, estime Olivier Remaud. “Sa feinte n’est pas une tromperie ; c’est un dispositif de la volonté, une dramaturgie du pas de côté“ ? En rejoignant une cabane, il s’éloigne certes de la société, mais sans couper avec elle. “Dans sa cabane, il mûrit son esprit et clarifie ses opinions ; il regarde le monde qui l’entoure ; il s’approche des objets, des expériences, des idées ; sa solitude est une fiction utile”, estime Remaud.

Le solitaire ne se coupe jamais vraiment de la société
Thoreau n’accomplit donc aucun tour du monde. Il se contente de faire un pas de côté dans la forêt la plus proche de chez lui. Walden n’est que “le récit d’un sédentaire qui désapprouve l’hystérie du voyage”, un peu comme Claude Lévi-Strauss, anthropologue voyageur qui n’aimait pas les voyages et les explorateurs. “Mais le résultat est le même”, explique Remaud. Rompant avec ses habitudes, se tournant vers ses espaces intérieurs, Thoreau “propose à ses concitoyens de se considérer comme des étrangers dans leur contrée et d’adopter l’esprit d’un voyageur qui ne voyage pas”.
Une hygiène de l’esprit
Sous influence de Thoreau, la grande idée qui traverse Solitude volontaire est donc que le solitaire ne se coupe jamais vraiment de la société. Il revient toujours dans le jeu social à un moment ou un autre. Ce qui pousse au désir de solitude procède d’ailleurs souvent d’une sorte d’hygiène de l’esprit. “La solitude est aussi nécessaire à la société que le silence au langage, l’air aux poumons et la nourriture au corps”, écrit Remaud, rappelant la distinction que Hannah Arendt établissait déjà entre l’isolement, la solitude et la désolation. Alors que l’isolement est une forme de déracinement et que l’homme désolé est un homme abandonné, “la solitude est un rempart contre l’isolement et la désolation“.
Au fond, la vraie question reste de trouver le bon usage, c’est-à-dire le bon dosage, de la solitude. Cet usage oscille entre deux écueils : soit on n’attend rien de la solitude et l’oisiveté finit par être insupportable ; soit on attend trop de la solitude et la désillusion s’avère cruelle. “Personne ne devient parfait en disparaissant“.
La pensée de Montaigne nous éclaire sur ce point. Le philosophe affectionnait la solitude sans pour autant mépriser le genre humain. Pour lui, il importe de se réserver une arrière-boutique, “toute nôtre, toute franche, en laquelle nous établissions notre vraie liberté et principale retraite et solitude”. La plus grande chose du monde, pour Montaigne, c’est de “savoir être à soi”. Où et comment être à soi ? Dans la solitude. Mais celui qui recherche la solitude pour être à lui n’a-t-il pas besoin d’être “déjà à lui pour endurer la solitude“ ? C’est dans l’arrière-boutique de Montaigne que cet “être à soi” peut se déployer.
Afin d’être à soi, il convient de quitter régulièrement la boutique, c’est-à-dire la société, et de s’installer dans l’arrière-boutique. Une porte sépare la boutique de l’arrière-boutique, rien de plus. “Dans l’arrière-boutique, l’âme peut devenir plus intègre ; elle pense à elle-même ; elle n’est plus obligée d’épouser la société“. Mais prendre congé ne signifie par dire adieu. Montaigne propose de dénouer simplement “les liens qui blessent aux points où ils s’attachent, car ils sont souvent trop serrés“. Dénouer, ce n’est donc pas couper.
L’essai d’Olivier Remaud nous invite donc à comprendre que la solitude est toujours un détour salutaire. Elle ramène vers la société, elle rend plus clairvoyant et plus serein le citoyen, elle procure des forces nouvelles. “Le pas de côté dans la nature se justifie parce que la nature n’est pas la société ; et le retour dans la société s’explique parce que le pas de côté dans la nature le rend possible“, écrit l’auteur. Marque d’une vie réfléchie, plutôt que d’une vie renonçant à ce qui motive ses richesses civiques, la solitude volontaire nous appelle tous : c’est dans nos cabanes, “lieu où la nature et la société s’accordent“, que se fomentent les rêves collectifs les plus intenses. Seul pour revivre mieux à plusieurs.
Solitude volontaire, d’Olivier Remaud, (Albin Michel)
n
21:15 Publié dans litérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dictature, l'immédiateté, la, société, conférence, réinventer, progrés, boutiques, mode, éphémères, consommation, solitude volontaire
25/01/2010
La dictature de l'immédiateté
n

(Michel Onfray)
""Si la machine gouvernementale veut faire de vous l'instrument de l'injustice, envers notre prochain, enfreignez la !" "
(Henri-David Thoreau)
n
nCelui qui ne bouge pas ne sent pas ses chaînes. Rosa Luxemburg
Greatest Scenes In Film: They Live - Sunglasses
Dans un monde saturé de stimuli où la publicité, la consommation, la télévision, des technologies toujours plus nombreuses et invasives... nous invitent à vivre en mode "présent", comment penser l'avenir ? Comment cette urgence normalisée s'est imposée ? Quelle conséquence a-t-elle sur notre façon de vivre et d'être ensemble, sur notre environnement, sur notre planète ?
Ce livre décrit un monde -notre monde- dans lequel se côtoient des millions d'électrons libres soumis à des milliers d'accélérateurs de particules. Chaque individu est ainsi contraint d'accélérer le pas et se conformer à ce rythme surhumain ou disparaître.
Présentialisme : Idéologie qui s’impose grâce à la négation de toute durée, privilégiant l’amnésie et l’immédiateté à toute construction politique, sociale et culturelle durable. Globalisation et présentialisme débouchent sur un individu incapable de s’enraciner dans le temps et dans l’espace, inapte à contester le monde mirifique de la consommation, de la technologie et de la télévision.
Présentialiste : Individu par excès alternant surtension et dépression; aspire à n’être que son propre reflet déformé par et pour le regard des autres, renonçant à être pour avoir, repu de trop plein et reclus dans un « trop seul ». Une humanité en solde au milieu d’une vie.com… L’homme du présent ne se plonge plus dans un passé riche d’avenir et a la prétention de se passer d’avenir.
Sarkozysme : Partie émergée de l’iceberg présentialiste. Illustre jusqu’à la caricature ce culte du présent. Partout, tout le temps, ici, maintenant, le locataire de l’Elysée est présent… il est LE Présent. Cet hyper-président est avant tout l’omni-présent. Il est le principal ordonnateur d’un nouvel Etat… d’urgence.
L'AUTEUR : Stephen Kerckhove est délégué général de l’association Agir pour l’Environnement. Activiste et militant écologiste, il mène des campagnes de mobilisation citoyenne ciblant les responsables politiques et décideurs économiques, alliant happening et lobbying plus institutionnel
Un propos que je partage assez integralement :https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10154295260516213...

n Les nouveaux chiens de garde - Extrait
L'imposteur est aujourd'hui dans nos sociétés comme un poisson dans l'eau : faire prévaloir la forme sur le fond, valoriser les moyens plutôt que les fins, se fier à l'apparence et à la réputation plutôt qu'au travail et à la probité. L'imposteur vit à crédit, au crédit de l'Autre.
Vidéo: Conférence de Roland GORI, professeur de Psychopathologie clinique à l'Université d'Aix Marseille, psychanalyste membre d'Espace analytique.
Si vous avez des idées ou mettre votre compte rendu de la conférence, n’hésitez pas. Par exemple, pensez vous que la sociocratie ( gouvernance par consentement) et l'écosophie ( wikipédia, Ekopédia, vidéo et entretien )puissent être la solution.
Pour qui? Ces magasins, dont le succès semble inversement proportionnel à leur durée de vie, s’adressent évidemment aux fidèles clients des marques, mais permettent aussi d’en séduire de nouveaux. Selon Guillaume Salmon, responsable des relations presse chez Colette, le temple de la hype parisienne, «ces boutiques souvent situées dans des quartiers stratégiques intriguent, et ne sont pas réservées qu’aux habitués: elles permettent à tout le monde de rentrer dans l’univers d’une marque »
Lorsque l'on tape : mode des boutiques éphémères + nouvelle astuce des marques, on a la liste d'innombrables marques ( Gucci, Prada, La célébrissime marque italienne FENDI, …)
Société post matérialiste. La société matérialisme donne un sentiment de risque. Intéressant de voir ce qu’indique cette vidéo posté sur le site Internet. Mot de passe (23) : “Post-matérialisme :
Donner un sens a sa vie. Nous sommes de grand consommateur, mais cela ne suffit pas. Cela se traduit par un retour a la religion, humanitaire.
Les crises a répétitions, le sentiments de l’insécurité ( travail, argent….) rend les gens de plus en plus méfiant face aux indicateurs économiques ( PIB, PNB…) qui ne prennent pas en compte c’est nombreux sentiments non liés à la simple augmentation de capital. voir" Le PIB ne fait pas le bonheur"
L'époque contemporaine est marquée par un double processus apparemment contradictoire : la globalisation économique, technologique, écologique, médiatique et culturelle de la planète, d'un côté ; son apparente fragmentation politique, ethnique, culturelle et religieuse de l'autre
Selon Ronald Inglehart, qui écrivait à la fin des années soixante-dix], notre société serait désormais devenue « post-matérialiste ». C'est-à-dire que les besoins matériels de base étant satisfaits pour l'essentiel de la population des sociétés occidentales, les revendications se déplaceraient à présent vers des thèmes plus qualitatifs, tels que la préservation de l'autonomie des individus ou la qualité de la vie. C'est dans ce cadre qu'apparaissent, selon Alain Touraine et son équipe, de « nouveaux mouvements sociaux »], parmi lesquels se trouve ce qu'il appelle le « régionalisme », aux côtés du féminisme ou de l'écologisme. Nous ne sommes pas nés écologistes. Nous le sommes devenus » :
La consommation est entrain de muter. Le consommateur est entrain de renouveler sa consommation.Un temps, l’émission « Culture Pub » nous montré le rôle de la publicité dans l’univers des citoyens.La publicité a un rôle de thermomètre des tendances de la société.
Que pensez vous de ce mouvement ? Une nouvelle aberration du système consuméristes ou une idée intéressante ?
They Live (1988) Full Film HD - Roddy Piper, Keith David, Meg Foster Movies
«Ce qui est frappant concernant Cyril Hanouna, c'est sa capacité à générer autant de détracteurs»
Moralité ? Moralité, voter à intervalle régulier ne suffit pas, nous dit dans un billet très lucide, Audrey Pulvar! Il nous faut, comme sur les marchés dont nous dénonçons tous les jours les dérives, il nous faut «prendre une participation» dans l’organisation de la Cité… au sens grec du terme
Pour Platon, la démocratie : « gouvernement de la multitude , est débile en tout et sans puissance »
Payer pour faire son shopping ! A priori, l’idée paraît complètement farfelue, voire insensée. Et pourtant, selon les experts du retail, cela pourrait bien être une réalité un jour. C’est en tout cas ce que pense Pascal Libyn, de Partner Mojo Retail designers. « Je ne dis que c’est quelque chose qui doit ou qui va se faire, mais c’est en tout cas quelque chose qu’on peut ou doit envisager. »
Jurgen De Gelas, Shopping Manager City 2
« Faire payer l’entrée au shopping est quelque chose dont je n’ai jamais entendu parler. Je n’ai jamais pensé à une telle chose et je ne sais d’ailleurs pas quoi en penser. Je ne pourrais donc pas dire si c’est quelque chose de réellement faisable ou envisageable. En tout cas, pour le moment, ce n’est pas du tout quelque chose que nous envisageons ou que nous nous apprêtons à mettre en place. »

Mon corps est à louer !!! Handi Escort Boy !!!!
Mais un peu de sérieux c'est pas nouveau et ça arrange tout le monde ! "Riches" , handis et disney !! Les files d’attente dans les parcs d’attraction, c’est long, fatiguant et ennuyeux. Mais si on est riche, il suffit de louer les services d’une personne handicapée…
Voilà, c'est fait. Vous êtes haï, vous êtes haï, vous êtes haï. Et c’est dans cette ambiance électrique que, sans concession, vous prétendez « simplifier le code du travail par ordonnances »
En savoir plus sur François Ruffin : « Lettre ouverte à un futur président déjà haï » LEMONDE.FR
Les partis sont morts, vive les mouvements !Sur France Inter, l'ex-candidat socialiste à la présidentielle souhaite que la gauche "se régénère".
Election piège a con Par Enkolo dans Accueil le 9 Mai 2017
16:44 Publié dans La simplicité volontaire (ou sobriété heureuse | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : dictature, l'immédiateté, la, société, conférence, réinventer, progrés, boutiques, mode, éphémères, consommation